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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 13:47

par Roberta Maggi, Ulysse Lehnert et Adrien Pagliano

 

Nous allons vous expliquer comment distinguer facilement l'ADN des protéines. Voici quelques définitions essentielles à savoir pour commencer :
Une protéine est un assemblage d'acides aminés.

L'ADN est contenu dans les chromosomes et formé de nucléotides (base azotée, phosphate et désoxyribose qui est un sucre).

 

Ces deux entités sont liées par un lien très important mais implicite. Nous allons le découvrir petit à petit.

Les chromosomes sont constitués d'ADN. Cela est visible sur cette animation: http://www.biologieenflash.net/animation.php?ref=bio-0023-2

L'ADN est une molécule nommée acide désoxyribonucléique. L'ADN se situe dans le noyau tandis que les protéines se situent dans le cytoplasme de la cellule.

L'ADN contient des gènes, étant donné qu'il constitue les chromosomes. Le rôle des gènes est de fabriquer des protéines pour que celles-ci puissent agir dans les cellules. Il faut prendre en considération le fait qu'il existe plusieurs types de protéines. Il faut savoir que l'ADN ne peut pas agir tout seul pour renouveler le ''stock'' de protéines de la cellule.

 

Image-cellule-JPEG.png

Prenons l'image de l'ADN comme un ordinateur. Cet ordinateur contient des fichiers, des données illisibles, ici l'information génétique, que prélève une clé USB (l'ARN messager). Ceci fait, cette clé sort du noyau par les pores de l'enveloppe nucléaire et donne ses données et fichiers prélevés à une machine, qui symbolise le ribosome, qui va organiser les informations reçues pour créer plein d'objets différents, les protéines, selon les informations qu'elle reçoit, étant elle-même une protéine. En image :

Screen shot SVT JPEG

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 15:10

par Sarah-Laure Rincourt

 

Description, explication et comment on procède

La technique d’autoradiographie a pour objectif de marquer  une molécule spécifique (celle-ci se trouvant le plus souvent dans une cellule spécifique) avec de la radioactivité. Le marquage facilite la découverte de l’emplacement de la molécule au niveau des organites cellulaires.

La molécule qu’on recherche va être marquée par certains isotopes radioactifs*. Ceux-ci deviennent les marqueurs ou traceurs de la molécule dans la cellule.

En plus de connaître l’emplacement de la molécule on souhaite connaître son emplacement et son déplacement au cours du temps.

 

Ici un exemple (cliquer sur le lien pour voir l’animation) avec une leucine radioactive (la leucine étant un acide animé): on cherche dans des cellules où sont ces molécules de leucine, à quoi elles servent et dans quelle protéine elle sera utilisée.

Pour les trouver, on utilise alors l’autoradiographie.

Cet animation explique aussi comment se déroule l’autoradiographie.

http://svt.ac-creteil.fr/archives/Media/Med1S/Autoradiographie/autoradiographie.htm

 

Remarque: Après avoir tué les cellules (pour pouvoir analyser l’emplacement de la leucine à un temps t ) les rayons utilisés lors de l’autoradiographie pour analyser le stade des cellules sont les rayons gamma et les particules beta (voir le cours de radioactivité de première) .

 

Aide

- Un isotope (par exemple un carbone avec 14 neutrons) est un atome qui a les mêmes propriétés chimiques que les corps équilibrés (exemple un carbone avec 12 neutrons) puisque le nombre d’électrons et leur répartition dans les différentes couches sont identiques.  = “ même place, même case dans la classification périodique des éléments”

De plus certains isotopes sont stables mais ce n’est pas le cas de tous, on dit que se sont des isotopes radioactifs. En effet l’excès de matière dans le noyau entraîne un déséquilibre et déclenche la transformation d’un neutron en proton plus un électron. Après cette transformation le proton supplémentaire apparu fait changer la nature de l’atome ( le carbone 14 devient de l’azote a 14 neutrons et une émission béta moins).

Il faut savoir qu’un isotope n’est pas radioactif en permanence.  De plus c’est l’émission de béta qui le rend visible. Il se comporte comme l’atome stable et n’est donc pas détectable jusqu’au moment, imprévisible où il y a la transformation.


Des exemples d’autoradiographie avec des images

 

autoradiographie feuille CO2


On peut localiser dans un tissu une activité de l’organe étudié.

 Exemple : On cherche a mettre en évidence l’utilisation de dioxyde de carbone dans la photosynthèse. On prend une feuille d’érable que l’on place dans une atmosphère dans laquelle on a mis du dioxyde de carbone radioactif.

On obtient les résultats suivants : Les zones foncées sur l’image de droite correspondent à la présence de dioxyde de carbone radioactif.

On peut déduire de cette expérience que la photosynthèse a lieu dans les zones où on trouve le dioxyde de carbone radioactif, c’est à dire en bordure des nervures de la feuille.

 

arn autoradiographie
Les deux photographies ci-dessus présentent des autoradiographies de cellules qui ont été cultivées en présence d’un précurseur radioactif spécifique de l’ARN. Chaque tache noire repère un endroit où se trouve de l’ARN ayant incorporé le précurseur radioactif.

Des cellules animales sont cultivées sur un milieu contenant de l’uracile radioactif.
a. Autoradiographie après culture sur milieu radioactif pendant 15 minutes.
b. Autoradiographie après culture sur milieu radioactif pendant 15 minutes puis transfert sur un milieu de culture non radioactif pendant une heure et demie.
L'ARN est formé dans le noyau (a) mais, contrairement à l'ADN, on le retrouve peu après dans le cytoplasme (b).

 On peut donc observer que l’ARN radioactif se déplace.

Sources
http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/9156/ASTER_1989_8_81.pdf?sequence=1 Page 6:

http://svt.enligne.free.fr/spip.php?article24

http://www8.umoncton.ca/umcm-gauthier_didier/siitub/radautofluo.html

http://fr.wikibooks.org/wiki/Photographie/Techniques_scientifiques/Autoradiographie

http://www.lfmadrid.net

http://raymond.rodriguez1.free.fr/Textes/1s13.htm

 

Résumé

L’autoradiographie est une technique de laboratoire permettant de localiser des molécules sur une préparation microscopique. Les cellules sont mises en culture dans un milieu contenant un substrat radioactif. Pour localiser une protéine, on utilise un acide aminé (par exemple la leucine) où des atomes d’hydrogène sont radioactifs. Les cellules incorporent ce substrat à leurs propres molécules qui deviennent alors radioactives, on dit qu’elles sont marquées.
Quand la culture s’est développée les cellules sont lavées de manière à éliminer toute trace de substrat radioactif non incorporé à une molécule. Par exemple toute trace d’acide aminé radioactif non incorporé à une protéine.
On réalise enfin une préparation microscopique que l’on dispose sur un film photographique argentique. Celui-ci est impressionné par le rayonnement radioactif. Après développement du film on observe des points noirs sur les clichés aux endroits où se trouvent les molécules marquées.



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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 16:43

 Un indispensable supplément Géologie dans la rubrique BIOTECHNO

par Séginus Mowlavi et Yves-Marie Ducimetière

 

Le microscope polarisant, qu’est-ce que c’est ?

Regardons d’abord à quoi ça ressemble :

microscope-pol.jpg

Cela ressemble fort à un microscope optique normal, n’est-ce-pas ?

Eh bien, tout à fait ! Il y a juste une légère différence, qui va tout changer : le microscope comporte deux filtres à lumière, un en-dessous des lames à observer, un au-dessus.

 

Que font ces filtres ?

Il faut d’abord savoir que la lumière est composée d’ondes ; chaque onde se propage dans un plan donné :

polarisation-1.jpg

Et les filtres à lumière de notre microscope agissent comme des grilles, qui ne laissent passer que les rayons qui sont dans un plan parallèle aux barreaux de la grille :

 

polarisation2

 

Comme la lumière est émise (ou réfléchie) dans tous les plans, de la lumière passe encore à travers un seul filtre ; ça explique que l’on puisse encore voir à travers un seul filtre.

De même si on met deux filtres l’un sur l’autre, avec leurs “barreaux” dans le même sens, la lumière passe aussi :

pol-3.jpg

Par contre si les deux filtres ont leurs barreaux dans un sens différent; la lumière ne passe plus, car les ondes qui auront pu passer par le premier filtre sont bloquées par le deuxième filtre. On ne voit alors plus rien :

pol-4.jpg

Mais alors quel est l’intérêt d’avoir un microscope polarisant si on ne voit rien à travers ?

En fait on ne voit rien seulement quand il n’y a rien à voir : quand on met une lame de roche entre les deux filtres, on voit quelque chose :

pol-5.jpg

Comment cela se fait-il ?

Les cristaux ont la propriété de changer certaines propriétés de la lumière, dont le plan dans lequel elle se propage.

Cela explique donc qu’on puisse voir quelque chose même avec nos deux filtres dans un sens différent : la lumière qui a réussi à passer par le premier filtre, en passant par les cristaux, va pouvoir “s’adapter” pour passer dans le deuxième filtre.

Incroyable, non ?

Et chaque cristal change la lumière d’une façon différente selon la couleur. Ainsi si on n’observe qu’un seul cristal, seule une couleur pourra être “adaptée” de la bonne façon pour passer le deuxième filtre : ce qu’on observera sera coloré.

 

Et la couleur qui passe dépend évidemment du cristal. Ainsi le microscope polarisant permet de bien distinguer tous les cristaux qui composent une roche, comme dans les photos ci-dessous.

 

 pol 6

 

pol 7

 

Si vous voulez en savoir plus :

- Une description plus détaillée de ce microscope :

http://les.mineraux.free.fr/dossier-mineralo/microscope/microscope.htm

- Si vous arrivez à installer le plug-in QuickTime et si vous avez le haut-débit :

http://www.discip.crdp.ac-caen.fr/svt/cgaulsvt/travaux/Micropol/

- Et enfin un TPE à propos de la biréfringence, le phénomène qui fait que les cristaux font changer le plan de la lumière :

http://rennes.udppc.asso.fr/IMG/pdf/dossier46.pdf

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 11:19

par Ambroise Bichot et Amandin Coisne

 

 Qu’est-ce que c’est?

 L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) a pour but de donner des images remarquablement claires et détaillées des organes et des tissus internes. L’examen prend en général de 15 à 45 minutes. L’IRMf aide les radiologues à examiner de près l’anatomie du cerveau, mais elle peut aussi les aider à déterminer de façon précise quelle partie du cerveau gère les fonctions cruciales comme la pensée, la parole, le mouvement et la sensation. Ces renseignements sont indispensables lorsqu’on planifie une chirurgie ou d’autres interventions. Cette technique permet également d’identifier les tumeurs au cerveau, les AVC.

 

 À quoi ça ressemble?

L’appareil ressemble à un aimant cylindrique fermé, dans lequel le patient est étendu sans bouger pendant quelques minutes.

 

 Comment ça fonctionne?

 Lorsqu’une zone du cerveau est active, ses besoins énergétiques et en oxygène augmentent. Cela provoque donc une augmentation du débit sanguin dans cette zone. L’IRM utilise des ondes radio et électromagnétiques pour obtenir des images du cerveau afin d’ identifier les régions où le débit dans les vaisseaux sanguins augmente, et donc les régions actives .

Dans l’IRMf, le patient effectue une tâche particulière pendant le processus d’imagerie, ce qui augmente le métabolisme dans le secteur du cerveau responsable de cette tâche ce qui se verra sur l’IRMf par une couleur plus chaude (vers le rouge).

Un radiologue analyse ensuite les images obtenues afin d’émettre un diagnostic.

 

Avantages

- repérer les endroits où le cerveau fonctionne normalement, ce qui permet aux chirurgiens d’éviter ces secteurs lors de la chirurgie du cerveau.

- détecter un accident cardiovasculaire au tout début, de sorte que les médecins peuvent commencer un traitement efficace plus tôt.

- aider les médecins à surveiller la croissance et le fonctionnement des tumeurs au cerveau et guider la planification de la radiothérapie ou autre traitement chirurgical.

- On évite l’exposition à la radiation.

- la détection d’anomalies qui pourraient être obscurcies par les tissus des os avec d’autres méthodes d’imagerie.

 

Risques

- Un implant non détecté peut être affecté par le fort champ magnétique.

- Dangereux lors de la grossesse

Limites : manque de recul et d’expérience dans ce domaine assez récent.

Expérience pour mieux comprendre le fonctionnement de l’IRMf :

 

On effectue un IRMf montrant l’activité du cerveau au repos : le tableau représente ici le cerveau, et chaque case une zone du cerveau à laquelle est associé un chiffre : 1= activité faible ; 6= activité forte.

 

 

IRM1.JPG

Le patient effectue ensuite une tache précise, on mesure a nouveau l’activité cérébrale :

 

IRM2

 

 

Pour obtenir l’augmentation d’activité du cerveau lorsqu’on passe du repos à une activité précise, on effectue la différence, et on obtient le tableau suivant :

 

IRM3

 

 

Les zones en rouges sont les zones dont l’activité cérébrales a beaucoup augmenté, donc majoritairement responsables de l’action examinée.

 

Exemple en images :

 

IRM-4.jpg

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 16:18

par Maxence Bail

 

La chromatographie sur couche mince (CCM) :

 

Cette technique souvent vue pour la première fois en chimie est aussi souvent utilisée en biologie d’où l’intérêt d’expliquer son fonctionnement. Il s’agit d’une méthode séparative permettant l’identification des différents composés d’un mélange. Elle s’effectue sur une fine couche de silice qu’on appelle phase stationnaire et qui est déposée dans une cuve contenant l’éluant. Ce dernier est un solvant utilisé pour la séparation des substances absorbées sur un support. Avant de placer la plaque de silice dans la cuve, le mélange à étudier est posé sur cette dernière. On obtient une migration des molécules du mélange qui est due aux différences d’affinité  des composés du mélange avec la phase stationnaire et la phase mobile (l’éluant). Leur vitesse de migration dépend des forces électrostatiques retenant les composés sur la plaque et de sa solubilité dans l’éluant. De manière générale, les substances de faible polarité migrent plus rapidement que les composants polaires. La polarité est la caractéristique d’une molécule dont les charges négatives et positives sont concentrées les unes à l’opposé des autres, aux deux extrémités de la molécule. Pour plus d’informations sur la réalisation de cette technique, il peut être intéressant de regarder l’animation suivante : http://www.spc.ac-aix-marseille.fr/phy_chi/Menu/Activites_pedagogiques/cap_exp/animations/ccm.swf .
On peut citer de plus un exemple concret : la chromatographie des pigments des végétaux chlorophylliens: http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Photosynthese/exp22.html. L’image ci-dessous est un schéma d’une CCM.

 

phys 2-separation-caracterisation-especes 03 

 

L’électrophorèse :

 

Cette seconde technique est quant à elle une méthode d’analyse et de fractionnement basée sur des migrations différentes des molécules comme pour la CCM mais qui sont chargées et migrent sous l’effet d’un champ électrique. Elle est principalement utilisée pour séparer l’ADN, l’ARN ou les protéines. Les anions migrent vers l’anode (+) et les cations vers la cathode (-). La technique la plus fréquente est celle qui utilise un support constitué d’acétate de cellulose imbibé d’une solution dite solution tampon dont le pH est déterminé à l’avance. Il  est intéressant de regarder une animation pour mieux comprendre le principe car pour beaucoup des éléments visuels aident plus que des écrits à comprendre: http://www.ac-creteil.fr/biotechnologies/doc_biochemistry-electrophoresis.htm. Dans cette animation, à pH alcalin, les protéines sont toutes chargées négativement.Placées dans un champ électrique, elles se diffusent d’autant plus vite que leur masse moléculaire est faible et qu’elles portent de charges négatives. De plus, un cas concret tel que la mise en évidence du lyzozyme grâce à l’électrophorèse est intéressant à étudier : http://svt.ac-creteil.fr/?Mise-en-evidence-du-lysozyme .
Pour finir, une excellente animation (en anglais) sur l'électrophorèse de l'ADN: http://www.sumanasinc.com/webcontent/animations/content/gelelectrophoresis.html
Schéma du principe de l'électrophorèse:

 

120181620842.jpg

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 17:50

lebioblog, c'est reparti !

 

Nouvelle rubrique : BIOTECHNO.

 

Pour comprendre les techniques d'étude des cellules et du vivant. Electrophorèse, chromatographie, autoradiographie, microscopie optique, microscopie électronique, immunofluorescence, IRM...

Autant de techniques à maîtriser pour comprendre les innombrables expériences de biologie moléculaire et cellulaire et l'exploration du corps humain.

Avec en bonus le principe du microscope polarisant utilisé pour l'étude des minéraux.

Au travail, la AP (dream?) team de TS du mardi.

Bientôt en ligne...

 

En route aussi, les travaux du groupe d'AP de 1ere S du mercredi.

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Published by lebioblog - dans BIOTECHNO
4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 15:22

FELICITATIONS AUX LAUREATS DU CONCOURS PHOTO 2012 :

 

Prix du jury :

1er prix : Thibaud De La Bourdonnaye

 

30.JPG

 

 

2ème prix : BASEME Esther

 

18.jpg

 

 

2ème prix ex aequo : CATTANEO Charlotte

 

25.JPG

 

 

 

Prix des lycéens :

1er prix : CATTANEO Charlotte

 

26.JPG

 

 

 

Prix des collégiens :

1er prix : STAROSTINE Alexeï

 

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Prix du public (Journée Portes Ouvertes) :

CATTANEO Claire

 

23-copie-1.JPG

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 11:50

Inversion des pôles : pour 2012 ?

par Juliette Roux et Bastian Gras

 

 Depuis que l'on a découvert que le calendrier des Mayas s'arrête le 21 Décembre 2012, certaines personnes pensent qu'un événement dramatique se produira ce jour là. Plusieurs scénarios catastrophes ont été imaginés, notamment une inversion des pôles, du fait de la dérive du pôle nord magnétique qui a atteint des records ces dernières années. Mais cela se passera-t-il vraiment d'ici de la fin de l'année 2012 ?

 

inversion pole

 

Tout d'abord qu'est ce qu'une inversion des pôles ? Il s'agit tout simplement de l'inversion des pôles magnétiques nord et sud. Ce phénomène se produit lorsque le champ dipolaire diminue puis s'annule avant de se reconstituer dans une polarité inverse. Grâce à l'étude des plaques océaniques, on sait que des inversions ont déjà eu lieu dans le passé, et le dernier événement majeur à s'être produit remonte à 780 000 ans. En ce moment et depuis un peu moins de deux décennies, la dérive du pôle nord magnétique atteint des records jamais enregistrés, pas moins de 55 kilomètres par an ! Cette accélération est en effet passée d'une dérive de 15 km/an à 55km/an au milieu des années 1990.

 

migration pole

 

Cependant, Arnaud Chulliat, physicien annonce que « Nous sommes loin de connaître les rouages d'une inversion ». Premièrement, le record de la dérive du pôle nord magnétique n’amènera pas nécessairement à une inversion car le champ magnétique terrestre n'est pas stable et varie régulièrement. De plus, l’inversion du champ magnétique n'est jamais un phénomène brutal à l'échelle humaine. Enfin, bien que l'intensité du champ magnétique a diminué ces dernières années, sa valeur reste encore élevée. Or avant une inversion, le champ perd 90% de sa valeur. Comme l'affirme Julien Aubert, « Si nous vivons une inversion des pôles, nous n'en sommes qu'au début »

 

Quels impacts pourraient être générés par l’inversion des pôles ?
Tout d’abord, les boussoles, au lieu d’indiquer le nord magnétique, indiqueront le sud magnétique. Tout serait alors inversé ! De plus tous les instruments basés sur le sud magnétique tels que les instruments de vol pour les avions, seront désormais inefficaces. Nous subirons des bombardements cosmiques qui provoqueront des cancers de plus en plus fréquents. Enfin nous auront aussi des orages magnétiques (orages dus au vent solaire ) un peu partout sur la planète et de plus en plus régulièrement, ainsi que des aurores boréales.

C'est justement pour ces raisons qu'un inversion des pôles magnétiques n'aura pas lieu en 2012, et d'après les scientifiques, aucune inversion magnétique n'aura lieu avant 4012 !

 

Si un événement dramatique a lieu en cette fin d’année, ça ne sera en tout cas pas dû à une inversion des pôles terrestres...



Sources :

Article du magazine Sciences et Avenir de Mars 2012

http://sommeteo.free.fr/inversion_des_poles.htm#chapitre 5

 

 



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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 14:21

 

Gaz de Schiste : une alternative raisonnable ?

par Juliana Rademaker

 

 1. Qu’est ce que le gaz de schiste ?

 

Du fait de l’épuisement des ressources naturelles en pétrole et en gaz et de la hausse de leur prix ces dernières annèes, l’exploitation des gaz de schiste est devenue intéressante. Comme leur nom l’indique, les gaz de schiste sont des gaz naturels composés principalement de méthane, formés et emprisonnés dans des schistes. Les schistes sont des roches d’aspect feuilleté, situées entre 2000 et 3000 mètres de profondeur.

 

2. L’extraction du gaz

 

L’extraction du gaz de schiste nécessite une technique très particulière, nommée fracturation hydraulique. Le principe est simple: après un forage vertical pour atteindre la couche de schiste, on pénètre la roche horizontalement, puis on igaz-de-schiste.jpgnjecte du liquide de fracturation composé de milliers de litres d’eau (de 7 à 15 millions de litres) à haute pression (600 bar) chargés en sable et en produits chimiques pour fracturer la roche et pousser le gaz vers la surface. Lors de l'extraction, plus de la moitié du liquide de fracturation reste dans la couche de schiste, le liquide récupéré en surface est évacué vers des usines de retraitement. Le gaz de schiste récupéré est raffiné sur place avant d'être transporté pour stockage ou utilisation directe.

 

3. Risques sur l’environnement

 

Cependant, vous avez sans doute remarqué que le gaz de schiste fait polémique ces derniers temps. En effet, la technique utilisée pour l’extraction du gaz de schiste n’est pas sans danger pour l’environnent. Premièrement, les résidus de gaz et de liquide de fracturation peuvent contaminer les eaux souterraines et les nappes phréatiques, utilisées pour l’alimentation en eau potable. Deuxièmement, le principal composé du gaz de schiste, le méthane, est l’un des principaux gaz à effet de serre et participe à la pollution de l'air et de l'eau.

 

 

L'exploitation des gaz de schistes est une idée innovante et originale. Cependant ce n’est pas une alternative durable car elle n’est pas sans risques pour l’environnement du fait des méthodes d’extraction qui ne sont pas entièrement contrôlées. Il est préférable de se tourner vers une énergie plus saine pour l’environnement comme l’énergie solaire ou encore l’énergie géothermique.

 

Sources

http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/espace-decouverte/tous-les-zooms/les-gaz-de-schistes-shale-gas

 

http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/gaz_de_schiste/185623

 

http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-gaz-schiste.xml

 

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 17:36

Teste ta méthode !

Le but du jeu, c'est d'arriver un jour à répondre OUI à toutes les propositions présentées ci-dessous... Sans tricher!

Pour cela, il va falloir travailler et se dépasser. Et poser des questions aux profs, ils sont là pour ça.

Le principe du jeu est simple : comptabilise les OUI et les NON, fais-en la somme et va voir les résultats en bas de page.

C'est parti :

 

OUI ou NON ?


  Maîtriser des connaissances  

          
Je sais restituer une définition ou une explication telle que écrite dans le cours.

      
Je sais expliquer une notion vue en cours avec d'autres mots que ceux employés dans le cours.

 
Je sais rédiger une réponse à une question en faisant appel à plusieurs points du cours.

 

OUI ou NON ?


  Raisonnement scientifique/ s'informer  


Je sais sélectionner une information dans un document.

  
Je sais décrire une information avec précision.

 

OUI ou NON ?

 

  Raisonnement scientifique/ démarche explicative  

     
Je sais expliquer des résultats en utilisant mes connaissances.


Je sais élaborer une hypothèse de travail.


Je sais concevoir un protocole expérimental pour résoudre un problème et/ou vérifier une hypothèse.

     
Je sais faire une synthèse de différentes informations pour construire une réponse claire à un problème.

 

OUI ou NON ?


  Communiquer  


Je sais construire un graphique.


Je sais construire un tableau.


Je sais faire un schéma à partir d'une observation.

      
Je sais faire un dessin d'observation.

      
Je sais faire un schéma fonctionnel.


Je sais organiser un texte avec introduction, conclusion et plusieurs parties.           

 

 

RESULTATS :

 

Tu as entre 0 et 5 OUI 

Ouille ! Il va falloir délaisser facebook et tout le reste un moment pour remonter la pente. Courage !

 

Tu as entre 6 et 10 OUI 

C'est pas mal, mais tu peux mieux faire... Lance-toi des challenges pour surmonter les difficultés.

 

Tu as entre 11 et 14 OUI 

Très bien ! Il ne reste plus qu'à viser le 15 !

 

Tu as 15 OUI :

Félicitations ! Tu es sûr que t'as pas triché ? Il ne te reste plus qu'à partager ton savoir-faire en aidant les élèves en difficulté de ta classe.

 

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Le Bioblog, C'est Quoi ?

  • : lebioblog
  • : Le bioblog du lycée de Ferney-Voltaire? Des articles, des photos et des vidéos conçus par des élèves du lycée. Rubriques proposées: BIOACTU: des articles sur l'actualité en biologie et en médecine. BIOTECHNO: pour comprendre les techniques utilisées en biologie cellulaire. BIOACTION: le développement durable au lycée.Et plus encore... En bonus, la rubrique BIOWEB: une sélection de sites pour réviser ses cours. Conception et coordination : Jean-Yves Guichot
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