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Un film à voir. Retrouvez les dates, lieux et horaires, près de chez vous, en cliquant sur l'image :
Depuis 6 ans, Melati, 18 ans, combat la pollution plastique qui ravage son pays, l’Indonésie. Comme elle, une génération se lève pour réparer le monde. Partout, adolescents et jeunes adultes luttent contre la crise migratoire, démocratique ou climatique, et toute forme d’injustice. Seuls contre tous, parfois au péril de leur vie et sécurité, ils protègent, dénoncent, soignent les autres. La terre. Et ils changent tout. Melati part à leur rencontre à travers le globe.
Venez voir une sélection d'affiches réalisées par les élèves du cours d'enseignement scientifique des classes de terminale de Mme Drouet dans le cadre du chapitre "le climat du futur".
Lieu : tableau d'affichage du premier étage du bâtiment D (secteur biologie) du lycée de SGP. L'occasion de réviser ses acquis sur le thème étudié en ce moment.
Dans le cadre de la semaine européenne du Développement Durable
- Découvrez en exposition au CDI sur le site de Saint-Genis Pouilly les 17 objectifs pour lesquels l'Europe s'est engagée, illustrés par de magnifiques clichés de grands photographes tels que Yann Arthus-Bertrand, Nadia Kovachevski, Peter Bauza, Jordi Chias...
- Découvrez une sélection de livres autour de cette thématique, avec certains titres qui pourront vous aider à agir au quotidien : car il n'y a pas de petites actions !!
SITE DE SAINT-GENIS-POUILLY :
LE TRI SELECTIF AU RESTAURANT SCOLAIRE AVEC VALORISATION DES DECHETS
C’EST PARTI !
On s’y prend comment ?
Dans la première banque de recyclage, tous les déchets non alimentaires (emballages plastiques, serviettes en papier, pots de yaourts…).
Dans la seconde banque de recyclage, tous les déchets alimentaires (viande, légumes, fruits…).
Ce tri sélectif est nécessaire pour une valorisation des déchets.
Un processus technique installé dans le restaurant scolaire permet l’aspiration des déchets puis leur broyage dans une cuve.
Une entreprise collectera une fois par mois les aliments broyés
Un processus de méthanisation transformera ensuite les déchets organiques permettant ainsi de produire une énergie renouvelable : le biogaz qui peut ensuite être valorisé (électricité, chaleur, combustible).
Les élèves volontaires pour effectuer quelques actions de sensibilisation au restaurant scolaire peuvent envoyer un mail à Mme Leutwyler-Bidal (Christine.bidal@ac-lyon.fr) en précisant leur nom et classe ainsi que leur disponibilités (jours et créneaux horaires).
Bon TRI, bon GESTE CITOYEN !
Demandez le programme !
Retrouvez les reportages réalisés dans le cadre de l'AP Radio sur :
http://www.radiozones.com/questionsdejeunes_refugiestchad.php
Plus d'infos :
http://solarcooking.wikia.com/wiki/Tchad
par Pauline Chevalier, Mathilde Fauchard et Valentin Julia
L’alimentation est, d’un point de vue climatique, responsable de 36% des émissions de gaz à effet de serre en France. En effet, du champ à la poubelle, notre système agricole alimentaire mais aussi nos déplacements ont d’importants impacts environnementaux et sanitaires.
Le “manger local”, “le manger de saison” et “la limitation des déplacements” sont des solutions locales pour un bénéfice global.
1) Le “Manger local”
Le “manger local” a pour but premier de diminuer les émissions de gaz à effet de serre liées notamment au déplacement du produit à travers le monde mais aussi aux déplacements du consommateur.
En effet, il faut savoir que pour produire 1kg de bœuf, l’homme produit près de 18kg de CO2.
L’itinéraire d’un steak haché en production conventionnelle et les émissions de gaz à effet de serre qui y sont liées. (source : http://macop21.fr/defis/je-mange-moins-de-viande/)
Ainsi, il faut privilégier les produits issus de productions locales (dans les grandes surfaces, les boutiques bio...) et préférer les denrées acheminées par train (les rejets de CO2 sont plus faibles). Du point de vue économique, il est possible aussi de s’approvisionner en vente directe : à la ferme, dans les magasins collectifs d’agriculteurs ou dans une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne : association entre consommateurs et agriculteurs qui s’engagent pour un temps. Ainsi, le consommateur paye son panier en avance et l’agriculteur le fournit en légumes et fruits bio).
Les avantages de cette pratique sont nombreux. Bien-sûr il favorise les circuits courts et diminue donc les rejets de gaz à effets de serre. Mais économiquement parlant, cette solution a un bénéfice global. En effet, les AMAP apportent une garantie de salaire à l’agriculteur mais aussi un contact entre le consommateur et le producteur, avec pour le consommateur la garantie de bons produits frais, avec souvent peu de pesticides.
2) Le “Manger de saison”
Tout comme le “manger local”, le “manger de saison” a pour but premier de diminuer les émissions de gaz à effet serre liées notamment à l’importation de produits à travers le monde en dehors de leur période naturelle de production.
Par exemple, une tomate produite hors saison, sous serre chauffée ou produite à l’Etranger, aura émis à son arrivée en France jusqu’à 10 fois plus de gaz à effet de serre qu’une tomate produite sous serre non chauffée en SAISON !
De même, une botte d’asperges importées par avion du Mexique et achetées en février (hors saison) aura consommé 5,0 litres de pétrole. A l’inverse, une botte d’asperges de Suisse achetées au mois de mai (en saison) aura consommé 0,3 litres de pétrole.
Asperges du Mexique, Asperges de Suisse (Source : http://assets.wwf.ch/downloads/wwf_faktenblatt_ernaehrung_fr_2.pdf)
Ainsi il faut privilégier les approvisionnements locaux et éviter les légumes produits sous serre chauffée ; faire ses courses avec les saisons (Par exemple, L’HIVER : les clémentines et les courges ; LE PRINTEMPS : les cerises et les petit-pois ; L’ETE : les fraises et les tomates/courgettes ; L’AUTOMNE : La châtaigne et le maïs).
Cette solution est au service à la fois de la diminution des rejets en CO2 mais diminue aussi la distance de transport et donc de ce fait, moins de traitements sont utilisés pour la conservation des aliments lors du transport et il y a moins d’impacts sur notre environnement mais aussi notre santé.
3) Limiter les déplacements
Le but de limiter les déplacements est encore de diminuer les rejets de gaz à effet de serre.
Par exemple, un passager émet par kilomètre environ 2,2g de CO2 (en train) ; 30g de CO2 (en bus) ; 115g de CO2 (en voiture) et 153g de CO2 (en avion).
Ces chiffres ne sont pas assez représentatifs mais ils le deviennent sur une longue distance. En effet, pour un aller Genève-Lyon (environ 150km), un passager émet :
- En train, environ 2,2 x 150 = 330 g = 0,33 kg de CO2
- En bus, environ 30 x 10-3 x 150 = 4,5 kg de CO2
- En voiture, environ 115 x 10-3 x 150 = 17,25 kg de CO2
- En avion, environ 153 x 10-3 x 150 = 22,95 kg de CO2.
Ainsi, il faudrait favoriser le covoiturage (association de personnes pour accomplir un trajet commun dans un même véhicule), l’autopartage également (système qui permet à un groupe de personnes de partager un véhicule et de l’utiliser de façon ponctuelle). Il est préférable de privilégier aussi les transports en commun principalement en train, en tramway, en métro puis en bus et d’utiliser son vélo pour les trajets courts.
Cette solution permet de réduire la pollution mais aussi de réduire les frais de déplacement.
A vous de choisir et d'agir.
A LIRE ET VOIR D'URGENCE SUR LE SUJET :
Je m’appelle Leonora, je suis en Terminale S et je suis éco-déléguée depuis maintenant 3 ans. Les éco-délégués sont un groupe d’élèves sérieux et motivés cherchant à sensibiliser les jeunes de notre lycée aux gestes et attitudes écoresponsables à adopter. Au sein de ce groupe plusieurs actions sont proposées afin que chacun puisse trouver son centre d’intérêt. Cette année, je m’occupe de l’atelier recyclage. L’atelier consiste à rendre les objets utilisés du quotidien, qui normalement devraient finir dans une poubelle, en objets réutilisables. Par exemple, nous avons transformé des capsules de cafés en colliers ou bracelets pour femme, des canettes de soda en cendriers et même des rouleaux de papiers toilettes en sapin de Noël.
Parmi les nombreuses actions proposées par les éco-délégués, il y a les livres, ce qui comprend la vente, la récupération ainsi que le rangement, le jardinage, ainsi que la cantine avec le tri des déchets mais aussi les propositions de menus végétariens. Nous organisons aussi chaque année une journée qui permet de montrer aux autres élèves ce que nous faisons tout au long de l’année, mais aussi de les sensibiliser davantage et peut être même de recruter de nouveau éco-délégués.
Cette année scolaire était organisée la journée ‘’Change (pour) ton climat’’ le vendredi 18 décembre. Notre but était de refaire la même journée que l’an passé qui avait très bien fonctionné et dont beaucoup étaient très satisfaits. Nous avons remplacé certains ateliers et tout de même gardé d’autres ateliers: tels que la récupération et vente des livres, des vêtements et de jouets mais aussi l’atelier recyclage et l’animation cuisson solaire. Parmi les nouveaux ateliers proposés il y avait un débat sur le changement climatique, la plantation d’un arbre, un parcours de maniabilité trial, mais aussi des animations proposées par les AP de SES. Cette année, la journée a été moins bénéfique que l’année dernière même si je reste toutefois assez satisfaite. De mon point de vue, une journée c’est trop court et il faudrait étendre cela à une semaine, en intervenant pendant les pauses de midi, car cela permettrait de mettre au courant plus de monde.
Par ailleurs, ce qui me plait le plus dans le groupe des éco-délégués c’est que c’est un groupe assez ouvert, les professeurs accueillent à bras ouvert toutes les propositions et étudient et prennent au sérieux chacune d’entre elles. De plus, le fait que plusieurs actions soient proposées permet de choisir en fonction de ses centres d’intérêts et donc de contribuer pleinement à l’atelier. Les éco-délégués c’est aussi un moyen de faire de nouvelles connaissances avec des élèves du lycée de mêmes centres d’intérêt que soi.